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Cours du pétrole : la baisse des prix bientôt terminée ?

Évolutions et tendances des prix moyens du fioul

Publié le 25/04/2016 à 00h00 mis à jour le 16/11/2022 à 16h10

Après presque 2 ans de baisse discontinue, les cours du pétrole pourraient remonter à 50 $ le baril d’ici la fin de l’année 2016. Ces prévisions, faites par les principaux négociants, se basent sur les hausses récentes du prix du Brent.

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Cours du pétrole : une hausse timide mais régulière

Selon les dirigeants des principaux négociants de l’or noir, de Gunvor, Mercuria ou encore Trafigura, les cours du pétrole pourraient s’établir à 50 $ le baril d’ici fin 2016. « Le marché baissier est derrière nous (...) c’est le début de la fin, ça ne fait aucun doute », a en effet résumé Torbjorn Tornqvirst, dirigeant de Gunvor, à l’occasion d’une conférence sur les matières premières.

Depuis quelques jours, l’optimisme est de mise au sein des salles de marché. Le Brent de la mer du Nord a ainsi vu sa valeur augmenter de 6,37 % vendredi 8 avril, 2,12 % lundi 11 et 4,35 % mardi 12 avril, atteignant ainsi son niveau le plus haut depuis le début de l’année 2016. Un bon résultat à nuancer toutefois, puisque le pétrole part d’un niveau très bas : moins de 30 $ le baril au début de l’année, un record inégalé depuis environ 12 ans.

L’accord de Doha, critère obligatoire pour faire remonter les prix

La baisse du prix du pétrole est intimement liée à la perspective d’un accord à Doha pour geler la production à échelle internationale. Ce gel permettrait en effet de rééquilibrer le marché, déstabilisé par une surabondance de l’offre par rapport à la demande mondiale. En ce sens, la hausse de mardi 12 avril a été déclenchée par une information selon laquelle la Russie et l’Arabie Saoudite, colosses de la production pétrolière, auraient formulé un accord : Ryad serait prêt à geler sa production même si l’Iran n’en faisait pas autant.

Certains doutes subsistent tout de même, à commencer par le volume de production auquel les pays accepteront de se plafonner. L’Iran a d’ores et déjà déclaré qu’il ne participerait pas à l’accord tandis que les autres pays acceptent de geler, mais pas de diminuer leur production. Par conséquent, la production de l’Opep continuera d’augmenter, à un rythme moins effréné qu’aujourd’hui. Commerzbank reste prudente quant à ce fameux gel des productions ; une nouvelle baisse des prix n’est pas à exclure, si les pays ne parviennent pas à un accord ou en cas de prise de profits.

Sans oublier que la hausse des cours actuellement observée s’explique aussi par la baisse des stocks de brut aux États-Unis. Les réserves ont diminué de 4,9 millions de barils durant la première semaine d’avril alors qu’une hausse de 3,2 millions de barils était prévue.

Le saviez-vous :
La réunion organisée à Doha le 17 avril dernier regroupait les pays Opep et non Opep. Son principal objectif : parvenir à un accord à propos du gel de la production pétrolière afin de rééquilibrer les marchés. L’Arabie Saoudite, premier producteur mondial avec 11 millions de barils par jour, a fixé une condition : que tous les pays membres de l’Opep, sans exception, acceptent de geler leur production. Une décision à effet boule de neige, puisque sans accord de l’Opep, les pays non-Opep, avec la Russie en tête, refusaient de limiter leur production d’or noir.

Pour aller plus loin :

Rencontre Arabie Saoudite-Venezuela : une stabilisation du prix du pétrole en vue ?

Baisse du prix du pétrole : une entrave pour la transition énergétique ?

Baisse des prix du pétrole : le Venezuela s'effondre