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Baisse du prix du pétrole : l’Iran mis en cause

Actualités du fioul

Publié le 08/04/2015 à 00h00

La baisse du prix du pétrole se poursuit à l’échelle mondiale. En cause, l’éventualité d’un accord passé entre Téhéran et les grandes puissances, qui aurait pour conséquences l’arrivée d’un million de barils iraniens sur un marché où l’offre est déjà supérieure à la demande.

 l’Iran mis en cause

 

Le baril de Brent de la mer du Nord est tombé à 56,06$, avec une baisse de 35 cents, tandis que le baril de « light sweet crude » dégringolait à 48,16$, perdant 71 cents.
À l’origine de cette baisse du prix du pétrole, une conférence mardi 30 mars à Lausanne, entre les grandes puissances mondiales et l’Iran, portant sur les derniers détails de l’éventuel accord sur le nucléaire iranien. Son objectif : lever les sanctions internationales qui entravent l’économie iranienne depuis des années, en échange d’un contrôle étroit du programme nucléaire du pays afin que Téhéran ne se dote pas de la bombe atomique.

Entre 2011 et 2015, les exportations de brut iranien ont baissé de plus de 2,2 millions de barils par jour, en raison de l’embargo pétrolier décidé par les États-Unis et l’Union européenne en 2012 pour freiner l’escalade du nucléaire au sein du pays. En cas d’accord, le pétrole brut extrait depuis l’entrée en vigueur de cette décision pourrait arriver sur le marché. L’Iran, cinquième plus gros producteur de l’Opep, pourrait alors augmenter ses exportations d’un million de barils par jour.

Dans un contexte de crise où l’or noir est déjà en surabondance sur le marché, ce nouvel apport risque de provoquer une nouvelle baisse du prix du pétrole. D’autant que l’Opep a décidé en novembre dernier de maintenir sa production de 30 millions de barils par jour. Par ailleurs, les réserves des États-Unis atteignent actuellement leur plus haut niveau depuis 1982. Seul point positif de la situation actuelle : la baisse du prix du fioul domestique, de l’essence ou encore du gazoil, qui continue de profiter aux consommateurs.

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