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Émissions de gaz carbonique en 2014 : une stagnation encourageante

Économies d'énergie

Publié le 25/03/2015 à 00h00

Depuis quelques années, le réchauffement climatique et les émissions des gaz à effet de serre sont au cœur des préoccupations mondiales. Quelles sont les grandes tendances dans le secteur de l’énergie en 2014 ?

Emissions de gaz carbonique 2014

Émissions de gaz carbonique en 2014 : une stagnation encourageante

L’année 2014 s’est achevée sur un bilan relativement positif pour l’industrie de l’énergie. Avec des émissions de gaz carbonique se chiffrant à 32,3 gigatonnes, le secteur enregistre un niveau équivalent à celui de l’année précédente.
Cette donnée est d’autant plus intéressante qu’elle intervient dans une période de reprise et de croissance (plus de 3% de croissance pour l’année 2014).
Selon l’Agence Internationale de l’Énergie, ce serait la première fois en 40 ans que les émissions de gaz carbonique ne stagnent pas dans un contexte de récession.

Si les chiffres détaillés de l’année 2014 seront publiés le 15 juin 2015, cette première donnée s’avère d’ores et déjà intéressante, à plus forte raison à l’orée de la Conférence internationale sur le climat qui aura lieu à Paris à la fin de l’année 2015.

Pourquoi cette stagnation des émissions de gaz carbonique ?

La pause observée dans le secteur de l’énergie serait due aux efforts conséquents fournis par la Chine en matière de production d’électricité. Éolien, hydraulique, solaire : de nombreux dispositifs favorisant les énergies renouvelables sont utilisés pour la produire et ont permis d’atteindre ces résultats en 2014.
À cela s’ajoutent les efforts consentis par les pays développés, qui ont renforcé depuis plusieurs années les dispositifs liés à la réduction de la consommation énergétique, mais aussi des émissions de gaz carbonique.
Les résultats de l’année 2014 montrent une tendance intéressante dans la mesure où le secteur de l’énergie est le plus concerné par les émissions de gaz à effet de serre. Il faut cependant prendre en considération le fait que d’autres secteurs ne sont pas pris en compte. C’est notamment le cas du transport, de l’agriculture, du chauffage, de l’industrie ou encore des déchets, qui chacun dans des proportions différentes participe au réchauffement climatique et aux émissions de gaz carbonique.

 

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