Prix du fioul domestique : semaine du 28 avril au 02 mai 2014
Évolutions et tendances des prix moyens du fioul
Publié le 06/05/2014 à 00h00
Après deux semaines de hausse consécutive, les prix du fioul domestique accusent une légère baisse. En effet, selon les indicateurs DIREM, le prix du fioul ordinaire est passé de 881,3€ au 25 avril à 880,4€ au 02 mai, soit une baisse de 0,9€. fioulmarket.fr répercute la baisse nationale, et affiche les 1000L de fioul ordinaire à 854€, contre 863€ la semaine passée, soit une baisse non négligeable de 9€. Comme à son habitude, fioulmarket.fr reste bien en deçà de la référence nationale.
À New-York, le cours du brut a observé une hausse à la clôture. Le marché a été renforcé par les chiffres de l’emploi aux États-Unis, 288 000 emplois créés contre 210 000 attendus, selon le rapport du département du Travail américain. À noter également en avril, une chute spectaculaire des chiffres du chômage qui atteignent leur niveau le plus bas (6,3%) depuis septembre 2008. Toutefois, ces chiffres ne font qu’occulter en partie l’abondance pétrolière du premier consommateur mondial.
En effet, la semaine passée, les réserves ont atteint 399,4 millions de barils, soit en données mensuelles, leur niveau le plus important depuis 1931. Tandis que les réserves de Cushing, le terminal pétrolier servant de référence aux prix du WTI, déclinent, celles de la région du golfe du Mexique ne cessent d’augmenter avec la mise en place d’oléoducs reliés aux raffineries texanes. Une situation qui vient limiter toute hausse des prix, la demande en énergie restant elle, en contrepartie, bien plus modeste.
L’escalade des tensions dans le conflit russo-ukrainien vient également expliquer cette ouverture à la hausse. En effet, l’opération militaire ukrainienne à Slaviansk et Kramatorsk dans le bastion des insurgés pro-russes a fait 9 morts, et les affrontements à Odessa, lors de la manifestation en faveur de l’unité de l’Ukraine, plus de 30. Des scènes de guerre civile venant retarder la libération des 11 membres de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), détenus par les rebelles armés depuis une semaine, alors que la Russie affirme s’inquiéter pour la paix en Europe. Le premier ministre russe, Dmitri Medvedev, tient Kiev pour responsable de ces affrontements, qualifiant l’opération militaire de Slaviansk de « raid de représailles », venant porter un « coup de grâce à l’accord de Genêve » conclu deux semaines plus tôt entre la Russie, l’Ukraine et les Occidentaux. Ces derniers événements ont amené la chancelière fédérale allemande Angela Merkel, et le président américain Barack Obama, a proféré de nouvelles menaces de sanction à l’égard de la Russie. La conséquence est double sur les marchés :
- D’une part, les investisseurs craignent des perturbations conséquentes sur les exportations énergétiques russes ;
- D’autre part, ils anticipent un impact économique néfaste pour la Russie, mais aussi pour l’Europe.
Un contexte qui encourage les investisseurs à acheter plutôt qu’à vendre.
À Londres, le baril de Brent de la mer du Nord a terminé vendredi 02 mai à 109,65 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), soit une légère hausse de 0,24 dollar par rapport au vendredi 25 avril. Elle s’explique par l’anticipation du retour progressif du pétrole lybien sur le marché international, et ce après la libération des ports exportateurs de brut par les rebelles autonomistes. Les observateurs estiment qu’une première cargaison est à prévoir pour la fin de la semaine prochaine. Enfin, les événements géopolitiques précités ont un impact plus important sur le Brent que sur le WTI.
Enfin, après une remontée croissante de l’euro cette semaine, la monnaie unique termine vendredi 02 mai à 1,3862 dollars, soit une très légère avancée de 0,0031 centimes par rapport à la semaine passée. À noter que le dollar reste faible et ne parvient pas à profiter des chiffres exceptionnels de l’emploi et de la baisse du chômage aux États-Unis. À l’inverse, l’euro s’est renforcé grâce au recul du risque de déflation dans la région. Il s’agit là de la conséquence directe de l’annonce, le mercredi 30 avril, d’une légère accélération de l’inflation en avril, à hauteur de 0,7% par an. Ceci caractérise une stabilisation des prix pour la Banque centrale européenne (BCE) , et fait prédire aux analystes qu’elle ne devrait pas agir dans l’immédiat. Ainsi, les chances de mesures imminentes d’assouplissement monétaire sont très faibles, un facteur qui termine de favoriser la monnaie unique.
Un calme et une stabilisation qui s’expliquent également par la prudence des cambistes. En effet, ils préfèrent rester sur le qui-vive dans l’attente des conclusions de la prochaine réunion de la BCE jeudi 8 mai.
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