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Prix du fioul domestique : semaine du 23 au 27 juin 2014

Évolutions et tendances des prix moyens du fioul

Publié le 01/07/2014 à 00h00

Evolution des prix du fioul

La tendance à la hausse des prix du fioul domestique, observée au mois de juin, se confirme au niveau national. Comme le montrent les indicateurs DIREM, le prix du fioul ordinaire est passé de 883,9€ le 20 juin 2014, à 886,7€ le 27  juin 2014, soit une hausse de 2,8€. Les prix accusent ainsi une hausse non constatée depuis le début du mois de mars 2014. Toutefois, notez que fioulmarket.fr ne répercute pas la hausse nationale, et reste bien inférieure à cette donnée. En effet, nous affichons les 1000L de fioul ordinaire à 873€. Profitez donc de cette baisse de 5€ pour commander votre fioul. 

À New-York, vendredi 27 juin, le cours du brut inverse enfin la tendance haussière du mois de juin. Le baril de « light sweet crude » (WTI), pour livraison en août, s’est établi à 105,74 dollars sur le Nymex, contre 107,26 dollars la semaine passée, soit une baisse de 1,52 dollars. Le marché reste sur le qui-vive quant aux événements irakiens, bien que la production pétrolière ne s’en trouve pas affectée pour le moment. La semaine dernière, en réaction immédiate à l’offensive des insurgés sunnites de l’Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), les cours du brut avaient atteint leur plus haut depuis septembre dernier. Le marché semble désormais s’axer sur la réalité de l’offre, plutôt que sur les probabilités de perturbations. En effet, le sud du pays où sont situées toutes les infrastructures pétrolières, n’a pas été touché par les combats, et les exportations n’ont pas été stoppées. Il faut noter qu’en cas d’interruption de la production irakienne, une hausse de 20 à 30 dollars sur le baril serait observée. Les investisseurs laissent donc penser cette semaine que le conflit ne conduira pas à une interruption de l’offre.

Par ailleurs, la situation politique semblait légèrement se décanter cette semaine. L’armée irakienne a repris la ville stratégique de Tikrit située au nord de Bagdad. De plus, le Premier ministre irakien, Nouri al-Maliki, semble enfin enclin à accepter les recommandations de la communauté internationale pour la formation d’un gouvernement uni rassemblant toutes les forces politiques et les communautés du pays. À ce titre, un rassemblement est prévu le 1er juillet par le Parlement pour pouvoir enclencher la formation de ce gouvernement. Un événement à suivre car si Nouri al-Maliki était réélu Premier ministre, les Kurdes n’hésiteraient pas à faire sécession. Une région du Kurdistan stratégique pour le marché, car très riche en pétrole. Toutefois, les Kurdes ne parviennent pas à vendre leur production. Les acheteurs ne savent pas à qui appartient ce brut : à l’Irak ou à la communauté kurde d’Irak. Si le Kurdistan gagnait son indépendance, ils parviendraient sans entrave à vendre leur pétrole qui s’ajouterait à l’offre mondiale.

Enfin, notez que la situation géopolitique en Ukraine est toujours surveillée de prêt quant à ses conséquences potentielles sur le marché énergétique. Il semblerait que le cessez-le-feu prenne bientôt fin. Réunis à Bruxelles, les dirigeants de l’Union européenne ont donné trois jours à la Russie pour adopter des mesures concrètes permettant d’apaiser les tensions dans l’est de l’Ukraine. A contrario, de nouvelles sanctions seraient adoptées.

À Londres, le baril de Brent de la mer du Nord, pour la même échéance, a terminé vendredi 27 juin à 112,09 accusant également une baisse. Il s’affichait la semaine passée à 114,52 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), soit une baisse de 2,43 dollars par rapport au vendredi 20 juin. Cette dernière s’explique ici encore par l’absence d’impact du conflit irakien sur la production pétrolière du pays.
Enfin, la monnaie unique termine vendredi 20 juin à 1,3620 dollars, accusant ainsi une hausse de 0,0032 dollars par rapport à la semaine passée, face à un dollar sur la défensive. En effet, la devise américaine perd du terrain à l’annonce d’indicateurs économiques en berne :

  • Une baisse du Produit intérieur brut (PIB) américain observée sur le premier trimestre (-3%) ;
  • Une faible augmentation des dépenses de consommation des ménages américains, située en-deçà des prévisions des spécialistes ;
  • Une très légère hausse du moral des américains.

L’indicateur le plus attendu, le chiffre du chômage et de l’emploi, sort jeudi prochain. S’il s’avérait être décevant, il faudra s’attendre à une baisse plus importante du dollar. D’autres indicateurs macroéconomiques étant attendus, le mot d’ordre des cambistes reste la prudence.
Au niveau européen, la décision de politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) annoncée jeudi prochain est très attendue par les investisseurs. Les explications de son président, Mario Draghi, à l’occasion de la conférence de presse qui suivra seront décisives.
Des indicateurs peu reluisants donc qui viennent fortement impacter l’orientation stratégique de la Réserve fédérale américaine (Fed). Ils confirment que la Fed ne remontera pas ses taux d’intérêt déjà très bas, à court et moyen terme.

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