Prix du fioul domestique : semaine du 15 au 19 septembre 2014
Évolutions et tendances des prix moyens du fioul
Publié le 24/09/2014 à 00h00
Les prix du fioul domestiqueobservent, cette semaine encore, une baisse considérable. Comme le montrent les indicateurs DIREM, le prix du fuel ordinaire est passé de 872,3€ le 12 septembre 2014, à 866,2€ le 19 septembre 2014, soit une baisse de 6,1€. Notez que fioulmarket.fr continue de suivre cette tendance baissière. La semaine du 8 septembre les prix s’élevaient à 856€, tandis qu’en cette semaine du 15 septembre, ils s’établissent à 842€ en moyenne, soit une baisse considérable de 14€. De plus, nous restons à nouveau en-deçà de la référence nationale.
Septembre est le mois idéal pour remplir votre cuve, alors n’attendez pas que les prix remontent pour commander votre fioul.
Le cours du brut à New-York
À New-York, vendredi 19 septembre, le cours du brut reste stable par rapport à la semaine passée. Le baril de « light sweet crude » (WTI), pour livraison en octobre, s’affiche à 92,41 dollars en fin de séance sur le Nymex, contre 92,27 dollars la semaine passée, soit une très légère hausse de 0,14 dollars. Une augmentation qui ne reflète pas la volatilité de la semaine, dont la baisse de la veille. Le cours du pétrole a principalement été pénalisé par :
- la hausse du dollar, qui continue de peser fortement sur le prix du pétrole. Le billet vert est dopé à la fois par la prochaine remontée des taux de la Réserve fédérale (notamment en Europe et en Chine), ainsi que par les plans de relance engagés de part et d’autre de la planète pour stimuler les économies nationales. Hors, le pétrole est acheté avec la monnaie américaine. Ainsi, avec un dollar fort, le brut devient plus onéreux et donc moins intéressant pour les acheteurs munis d’autres devises ;
- la baisse continue de la demande mondiale. L’économie américaine semble être la seule bonne élève sur ce terrain. Les autres économies, et en particulier l’économie européenne, inquiètent les investisseurs. Parallèlement, l’offre ne diminue pas. Les observateurs notent même un regain important des réserves de pétrole aux États-Unis (+3,7 millions de barils par rapport à la semaine achevée). Un record de production inconnu depuis mars 1986 a même été atteint, avec 8,838 millions de barils par jour (mbj). Une donnée qui « n’encourage pas la demande du premier consommateur mondial de brut » selon l’analyste John Kilduff de Again Capital.
Le cours du Brent à Londres
À Londres, le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en novembre, termine vendredi 19 septembre à 96,65 dollars. De même que le baril de « light sweet crude », il reste relativement stable. Il s’affichait la semaine passée à 96,29 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), soit une légère hausse de 0,36 dollars par rapport au vendredi 12 septembre.
La référence européenne a pourtant connu une très forte volatilité cette semaine. Elle a atteint, lundi 15 septembre, son plus bas niveau connu depuis juillet 2012, avec 96,21 dollars, avant de remonter à 100 dollars mercredi. L’annonce de l’éventuelle baisse de la production de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) explique ce sursaut. En effet, l’équilibre budgétaire des pays membres dépend directement de prix du pétrole élevés.
La parité euro/dollar
Enfin, la monnaie unique termine vendredi 19 septembre à 1,2852 dollars, accusant ainsi une baisse de 0,0079 dollars par rapport à la semaine passée. L’euro a subi quelques fluctuations cette semaine pour finalement reculer face au dollar vendredi.
Les analystes relèvent que le maintien de la notation financière de l’agence Moody’s sur la solvabilité de la France à « Aa1 », et l’annonce de sa perspective négative ont finalement eu peu d’impact sur la monnaie unique. Le marché a continué de se concentrer sur la politique monétaire américaine.
L’euro a même frôlé son niveau le plus bas connu depuis 14 mois. Parallèlement, le dollar confirmait sa hausse, en fin de séance, face aux autres devises. L’annonce de l’augmentation anticipée des taux directeurs de la Réserve fédérale (Fed) explique ce rebond de la monnaie américaine qui devient de ce fait, plus attractive.
La monnaie américaine est par ailleurs soutenue par la note « AAA » accordée par l’agence d’évaluation financière Fitch aux États-Unis. Elle est justifiée par la robustesse du système financier américain qui leur permet d’absorber un niveau de dette publique plus important que la moyenne.
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