Prix du fioul domestique : semaine du 12 au 16 mai 2014
Évolutions et tendances des prix moyens du fioul
Publié le 02/06/2014 à 00h00
Cette semaine, les prix du fiouldomestique remontent légèrement. En effet, selon les indicateurs DIREM, les 1000L de fioul domestique sont passés de 877,8€ au 09 mai à 878,2€ au 16 mai. Une hausse qui impacte les prix de fioulmarket.fr, même si nous restons bien en-deçà de la référence nationale. Comptez 858€ pour 1000L de fioul ordinaire, contre 849€ la semaine passée.
À New-York, le cours du brut s’est apprécié le 09 mai, par rapport à la semaine précédente. Le baril de « light sweet crude » (WTI) est passé à 102,2 dollars, contre 99,99 dollars, soit une augmentation de 2,3 dollars sur le Nymex. Des indicateurs économiques internes et externes sont venus encourager cette hausse.
Au niveau national, le marché a anticipé la saison des grands déplacements aux États-Unis, qui débute la semaine prochaine à l’occasion du week-end du Memorial Day, pour se prolonger jusqu’au mois de septembre. Chaque année, l’activité des raffineries s’accélère très rapidement à cette période. L’immobilier est également venu impacter le cours du pétrole cette semaine. La hausse des mises en chantier de logements au mois d’avril a été bien plus importante que prévue. Les analystes anticipaient 3%, tandis qu’elles ont augmenté de 13,2%. Soit leur niveau le plus haut connu sur les cinq derniers mois.
De plus, comme chaque semaine, les événements géopolitiques ont fortement contribué aux fluctuations des prix. Deux théâtres d’affrontements continuent de perturber le marché:
- Les tensions ne s’apaisent pas en Ukraine, une situation qui continue de menacer la chaîne d’approvisionnement mondial des énergies. Un risque que redoutent fortement les investisseurs. En effet, Moscou exige de l’Ukraine, depuis plusieurs semaines, le paiement à l’avance de sa facture de gaz pour juin, soit 1,66 milliard de dollars, sous peine de couper les approvisionnements. Une menace qui, mise à exécution, perturberait fortement les livraisons dans toute l’Union européenne, et en dernier ressort, le marché international. Ainsi, ces événements annoncent un regain de la demande en produits pétroliers et viennent expliciter la hausse du brut à New-York. Enfin, alors que Kiev lançait une opération militaire un mois auparavant, et ce dans le but de reprendre le contrôle des régions séparatistes, les affrontements ont connu cette semaine un regain de tension.
- Par ailleurs, l’instabilité permanente de la situation politique en Lybie reste une source d’inquiétude malgré la libération des ports. La reprise des opérations dans deux champs pétroliers de l’Ouest libyen a permis une légère hausse de la production. Les experts prévoient une reprise également du champ d’al-Sharara, le deuxième du pays dans les jours qui viennent. Si tel était le cas, le cours du brut en serait fortement impacté, du fait de l’importante capacité de production de ce champ, estimée à 340 000 barils journaliers.
À Londres, le cours du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en juillet, n’a pas non plus échappé à l’augmentation généralisée de cette semaine. Il a terminé vendredi 16 mai (premier jour d’utilisation comme contrat de référence) à 111,24 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), soit une hausse de 2,96 dollars par rapport au vendredi 09 mai. Une tendance à la hausse observée toute la semaine.
Enfin, la monnaie unique s’échangeait en fin de séance, vendredi 16 mai, à 1,3696 dollars, soit un léger recul de 0,0085 centimes par rapport à la semaine passée. Une tendance à la baisse amorcée depuis plusieurs semaines et qui ne cesse de se confirmer. Plusieurs causes sont à l’origine de cette baisse. D’une part, le marché s’est montré habituellement très prudent à l’orée du week-end. La monnaie unique s’est vue fragilisée par l’annonce de plusieurs statistiques économiques en berne (progression de 0,2% du PIB contre 0,4% attendus, accélération de l’inflation en avril plus faible que prévue, crainte de déflation confirmée). À ce titre, le marché anticipe une aide monétaire attendue pour juin de la part de la Banque centrale européenne (BCE) en zone euro. Son président, Mario Draghi, a précisé la semaine passée cette hypothèse dans le but de contrer les pressions déflationnistes. D’autre part, le dollar a gagné du terrain à l’aide d’un indicateur immobilier inattendu, et très encourageant pour l’économie américaine.
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