Prix du fioul domestique : semaine du 09 au 13 juin 2014
Évolutions et tendances des prix moyens du fioul
Publié le 18/06/2014 à 00h00
Les prix du fioul domestique en France repartent à la hausse cette semaine. Comme le montrent les indicateurs DIREM, le prix du fioul ordinaire est passé de 873,5€ le 06 juin à 874,8€ le 13 juin 2014, soit une hausse de 1,3€. fioulmarket.fr répercute la hausse nationale. En effet, nous affichons les 1000L de fioul ordinaire à 857€, contre 847€ la semaine passée. Toutefois, notez que comme à notre habitude, nous restons bien en deçà de la référence nationale.
À New-York, vendredi 13 juin, le cours du brut confirme la tendance haussière amorcée la semaine passée. Le baril de « light sweet crude » (WTI), pour livraison en juillet, s’est établi à 106,91 dollars sur le Nymex, contre 104,41 dollars la semaine passée, soit une hausse marquée de 2,5 dollars. Ce niveau est le plus haut atteint depuis 9 mois, soit depuis le 18 septembre 2013.
L’avancée des forces sunnites de l’État islamique d’Irak et du Levant (EIIL) en Irak constitue la cause principale de cette hausse record au regard des derniers mois. Ces groupes armés se réclamant du Djihad sont connus pour leurs violences récemment perpétrées en Syrie, territoire sur lequel leur présence est largement étendue. Ils se trouvent à présent à moins de 100km de Bagdad après la prise, mardi 10 juin dernier, de la deuxième ville du Pays, Mossoul, ainsi que de sa province, Ninive (nord) et Tikrit.
En effet, l’escalade des violences au Proche-Orient, et particulièrement en Syrie et en Irak, entre chiites et sunnites perturbe fortement les cours du brut. Le marché craint, à juste titre, une violente guerre de religions qui perturberait fortement le grand producteur de pétrole qu’est l’Irak. L’avancée djihadiste en Irak, cœur du Proche-Orient, a fait bondir les cours du pétrole cette semaine, tant à New-York qu’à Londres. En cas de succès de l’offensive de l’EIIL et donc de chute du gouvernement chiite en place, un démembrement du pays serait acté par l’installation d’un État islamique, et ce à un carrefour géostratégique pour l’importation du pétrole.
Les États-Unis, après leur départ en 2011, s’engagent dans le but d’enrayer ce mouvement. Le président américain, Barack Obama, a toutefois écarté l’idée d’y transférer ses troupes au sol, en demandant à son équipe de sécurité nationale « un éventail d’options pour soutenir les forces de sécurité irakiennes ».
L’Agence internationale de l’énergie (AIE) estime que la production irakienne de pétrole est de plus en plus exposée. Elle était jusque là en pleine production pour finalement atteindre son niveau le plus haut depuis 30 ans. En mai, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) observe une production irakienne moyenne de 3,33 mb/j (soit 10% de la production de l’OPEP), conservant ainsi sa deuxième place derrière l’Arabie Saoudite.
Les inquiétudes prennent de plus en plus d’ampleur du fait de la faiblesse des institutions irakiennes, de son instabilité politique et de la recrudescence des violences à l’exemple de la Syrie. À ce titre, les objectifs de production pétrolière de l’Irak sont fortement remis en question, alors que cette production représente trois cinquièmes de la hausse de la production mondiale prévue pour 2019, et ce dans un contexte de demande haussière.
À ces événements s’ajoute la fermeture de la raffinerie de Baïdji, située entre Mossoul et Tikrit prises d’assaut par les combattants djihadistes de l’EIIL. Il s’agit de la plus grande raffinerie d’Irak. Le site a été évacué par le personnel étranger, avant un arrêt total de la production suite à des tirs de mortier de la part des insurgés sunnites. La direction précise que l’armée gouvernementale contrôle toujours la raffinerie et que les ouvriers irakiens sont restés sur place.
Enfin, notez tout de même qu’à ce jour, le terminal de Bassora qui concentre 90% de la production pétrolière du pays, est toujours en opération.
À Londres, le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en juillet également, a terminé vendredi 13 juin à 112,85 dollars suivant ainsi la tendance à la hausse des cours du brut. Il s’affichait la semaine passée à 108,81 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), soit une augmentation très marquée de 4,04 dollars par rapport au vendredi 06 juin. Le baril de Brent doit également cette avancée fulgurante à l’escalade des tensions islamistes en Irak.
Enfin, la monnaie unique terminait vendredi 13 juin à 1,3534 dollars, accusant ainsi une légère baisse de 0,0108 dollars par rapport à la semaine passée. Le marché est resté prudent toute la semaine dans l’attente d’une réunion de la Réserve fédérale américaine (Fed). De plus, Berlin est venu confirmer que le taux de son inflation a connu son niveau le plus bas depuis quatre ans en mai dernier. Ainsi, un recul à +0,9% a été observé. Les investisseurs restent sur leurs gardes après les événements irakiens. En effet, une offensive massive des djihadistes engendrerait une envolée des cours du brut dommageable à la croissance économies mondiale. Dans ce contexte d’incertitude, les actifs jugés les plus sûrs (le dollar et le yen) ont bénéficié des échanges, contrairement à l’euro.
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