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OPEP et AIE : quelles sont leurs dernières prévisions et décisions ?

Actualités du fioul

Publié le 03/07/2020 à 10h18 mis à jour le 16/07/2020 à 11h07

Par leurs décisions et leurs annonces, certaines grandes organisations comme l’OPEP et l’AIE peuvent influencer le cours du pétrole et, donc, le prix du fioul. Nous vous expliquons quelles sont les dernières décisions de ces organisations.

OPEP AIE covid-19

L’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP) est souvent évoquée dans les médias. En tant que cartel représentant les intérêts des pays producteurs de brut, elle prend régulièrement des décisions qui permettent de relancer le cours du pétrole. De son côté, l’Agence Internationale de l’Énergie (AIE) se positionne plutôt comme une représentante des pays consommateurs de pétrole. Ces deux organisations représentent donc l’offre et la demande au niveau mondial.

Une offre considérablement réduite

Au printemps, on a assisté à d’âpres débats au sein de l’OPEP pour définir une stratégie commune face à la baisse considérable des prix. En effet, en l’espace de quelques mois, le baril est descendu jusqu’à 16 dollars, un prix qui n’avait plus été atteint depuis 21 ans.

Il a rapidement été question d’un accord entre l’OPEP et ses alliés afin de réduire l’offre en brut et rétablir ainsi le rapport offre/demande. Mais certains pays – la Russie notamment – ne semblaient pas l’entendre de cette oreille. Pour faire plier le pays, l’Arabie Saoudite n’a alors pas hésité à noyer le marché d’un pétrole vendu à un prix impossible à égaler pour la Russie. Finalement, le pays a plié et un accord est intervenu à la mi-avril.

L’OPEP a donc décidé, à partir du mois de mai, de réduire de près de 10 millions de barils par jour sa production de pétrole, ce qui représente pas moins de 10% de la demande mondiale. Cette décision, prolongée jusqu’à la fin du mois de juillet, a permis de redresser le cours du pétrole.

L’AIE ne croit pas au « pic pétrolier »

De son côté, l’Agence Internationale de l’Énergie, dans son dernier rapport, table sur une diminution de la demande en pétrole en 2020 à hauteur de 8,1 millions de barils par jour. Ceci constitue une diminution historique. Certes, l’agence estime qu’un réel rebond aura lieu en 2021, mais pas suffisant pour égaler la demande enregistrée en 2019.