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Mix énergétique français : quelle place pour le fioul ?

Guide pratique

Publié le 30/09/2015 à 00h00 mis à jour le 24/06/2022 à 13h54

La transition énergétique ainsi que la volonté de préserver l’environnement et les ressources naturelles font du mix énergétique un défi de premier plan. Au coeur de toutes les préoccupations : mettre en place un système viable et durable, tout en limitant la pollution. Énergies renouvelables couplées aux énergies fossiles, réduction des émissions de CO2 : à quoi ressemble le mix énergétique en France ? Le fioul a-t-il sa place dans ce concept ?

Mix énergétique français : quelle place pour le fioul ?

Le mix énergétique, qu’est-ce que c’est ?

Pour satisfaire ses besoins énergétiques, chaque pays utilise les énergies dont il dispose dans des proportions différentes : c’est le mix énergétique. S’il varie très fortement d’un pays à un autre, le mix énergétique dans le monde est dominé par les énergies fossiles, à plus de 80%.

Ce mix énergétique englobe la répartition des sources d’énergie primaire dans la consommation énergétique finale d’un pays. Ces sources d’énergie primaires se divisent en deux catégories :
- les sources d’énergie fossiles (pétrole, gaz naturel, charbon) ;
- les sources d’énergie renouvelables (biomasse, énergie éolienne, géothermie, énergie solaire et hydraulique).

En fonction des régions du monde, le mix énergétique dépend de la disponibilité des ressources exploitables, de la possibilité ou non d’en importer, de l’ampleur de la consommation à couvrir et des choix politiques, économiques, sociaux et environnementaux de chaque pays.

Mix énergétique en France : la place des énergies fossiles

Ces nombreux paramètres font que les sources d’énergie qui composent ce « bouquet énergétique » varient énormément d’un pays à l’autre.

Les énergies fossiles, en tête des sources d’énergie

En France, le mix énergétique est stable depuis le milieu des années 2000. Le nucléaire se place en tête avec une part variant de 40 à 45%. Vient ensuite le pétrole avec 30%, le gaz avec 15%, les énergies renouvelables avec 8% et le charbon avec 4% des parts. À titre de comparaison, le mix énergétique des États-Unis inclut une plus grande part de gaz et de charbon (respectivement 26% et 22%) et une part moindre de nucléaire (10%).

Depuis la révolution industrielle, une majorité de pays s’appuie sur les énergies fossiles pour le développement. En 2011, à échelle mondiale, l’énergie primaire consommée provenait à 81% des ressources fossiles, soit 31% pour le pétrole, 29% pour le charbon et 21% pour le gaz.

Attention : le mix énergétique ne doit pas être confondu avec le mix électrique, qui définit la part du thermique, du nucléaire ou de l’hydraulique dans la production d’électricité. En France, en 2013, le mix électrique provenait :

  • à 73,3% du nucléaire,
  • à 13,8% de l’énergie hydraulique,
  • à 8% des énergies fossiles
  • et à 4,8% des énergies renouvelables (autre qu’hydrauliques).

Le fioul est-il compatible avec la transition énergétique ?

En France, le mix énergétique intervient à toutes les échelles : nationale bien entendu, mais également locale. Nombreux sont les foyers qui optimisent leur consommation en fonction de leurs besoins et de leur situation géographique par exemple.

Ainsi, le fioul s’inscrit parfaitement dans le concept de transition énergétique, lorsqu’il est couplé avec une énergie renouvelable pour produire de l’eau chaude, de l’électricité et fournir une source de chaleur. C’est le cas par exemple avec les chaudières mixtes fonctionnant au fioul et au bois, offrant un rendement optimal pour un impact limité sur l’environnement. Même cas de figure avec les panneaux photovoltaïques, les pompes à chaleur et les chauffe-eau solaires associés à un chauffage fonctionnant au fioul ; les deux appareils fonctionnent de manière complémentaire et se relaient pour assurer toute l’année un confort optimal à leurs utilisateurs.

 

Pour aller plus loin :