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Marché du pétrole : la baisse des prix continue

Actualités du fioul

Publié le 20/06/2017 à 10h52 mis à jour le 18/10/2021 à 11h43

Le marché du pétrole tarde à trouver un équilibre et les prix peinent à remonter durablement, stagnant depuis plusieurs mois autour de 50 $. Réserves de pétrole encore très importantes, production en hausse, exploitation du pétrole de schiste : retour sur les raisons d’un redressement difficile.

Marché du pétrole : la baisse des prix continue

Prix du pétrole en baisse, malgré une consommation en hausse

Dans leurs rapports publiés respectivement les mardi 13 et mercredi 14 juin 2017, l’OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) et l’AIE (Agence internationale de l’énergie) sont formelles : le marché du pétrole mettra plus de temps que prévu à trouver un équilibre. Concrètement, le baril de pétrole devrait s’échanger autour de 50 $ pendant quelques mois encore.

Malgré une consommation de brut globalement en hausse partout dans le monde, les stocks peinent à s’écouler. En cause : le redressement de la production libyenne et nigériane, après la crise traversée par les deux pays. Cette production effrénée (350 000 barils par jour) annule une partie des efforts de l’OPEP, dont la production quotidienne a été réduite de 1,2 million de barils. Cet effort a d’ailleurs été reconduit jusqu’en mars 2018, après la réunion de l’Organisation à Vienne en mai dernier.

Phénomène imprévu, les stocks de pétrole brut ont reculé moins vite que prévu aux États-Unis pendant la deuxième semaine de juin ; un déséquilibre entre l’offre et la demande provoquant une baisse du prix du pétrole à 45 $ le baril. En parallèle, la production s’est maintenue à un rythme soutenu : elle se chiffre actuellement à 95,74 millions de barils par jour à l’échelle mondiale, pour des stocks estimés à 3 045 milliards de barils.

Le marché du pétrole envahi par le pétrole de schiste

Malgré les restrictions de production que s’imposent la Russie et les pays de l’OPEP pour tenter de canaliser la baisse du prix du pétrole, celle-ci s’annonce durable en raison de l’exploitation du pétrole de schiste. En effet, les compagnies basées aux États-Unis ont repris leur exploitation et ne subissent aucune restriction ni quota, obéissant aux lois du marché et réagissant au signal prix.

Le pétrole produit s’avère rentable pour la plupart des bassins pétrolifères et son extraction est même vivement encouragée par le président Donald Trump, qui promet de baisser les taxes et de supprimer de nombreuses réglementations protégeant l’environnement et faisant obstacle à une exploitation libre des bassins. Consciente de ce phénomène dans son rapport, l’AIE envisage dès 2018 une hausse de la production par les pays non-membres de l’OPEP, les États-Unis en tête de cortège.

L’an prochain, la hausse de l’offre devrait surpasser la hausse de la demande avec 1,4 million de barils de plus par jour, selon les prévisions de l’Agence internationale de l’énergie chargée de défendre les intérêts des pays consommateurs. La production des pays non-membres de l’OPEP devrait (toujours selon les prévisions) atteindre 59,7 millions de barils par jour en 2018 ; à eux seuls, les États-Unis produiront 1 million de barils de plus par rapport à aujourd’hui, pour porter leur production à 14,1 millions de barils au quotidien.