App/hinclude.html.twig

Vente flash exceptionnelle

Du 22 au 29 avril

30Offerts tous les 1000L commandés

-60
-90
-30
-30
-90
-30

Fioul moins cher : la Russie maintient sa production de pétrole

Actualités du fioul

Publié le 14/04/2015 à 00h00

Malgré la crise, la Russie maintient sa production de pétrole à plein régime et contribue à la baisse du prix du fioul. Cette production, qui pourrait encore augmenter courant 2015, devrait encore favoriser la commercialisation d’un fioul moins cher et la chute des cours du pétrole.

 la Russie maintient sa production de pétrole

La production du pétrole toujours en hausse en Russie

À la fin de l’année 2014, le patron de Rosneft, principal producteur de pétrole russe, annonçait une baisse de production de pétrole de 200 à 300 000 barils par jours, afin de redynamiser les cours de l’or noir. À l’aube du second trimestre 2015, ni la baisse des prix du pétrole dans le monde, ni les sanctions de l’Union européenne et des États-Unis liées à la crise en Ukraine n’ont incité la Russie à réduire sa production. Celle-ci aurait même atteint son niveau le plus haut depuis la chute de l’Union soviétique, avec une moyenne de 10,58 millions de barils par jour, selon le ministère de l’Énergie russe.

Valerï Nesterov, analyste à la Sberbank (plus grande banque d’Europe orientale basée à Moscou) précise que la production de pétrole pourrait même augmenter d’1% en 2015 puisque le nombre de forages est à la hausse.
Les compagnies pétrolières visées par les sanctions des USA et de l’Union européenne sont paradoxalement avantagées par la situation. La restriction concernant leurs apports technologiques de l’Occident provoque en effet le retard ou l’abandon de leurs investissements dans certains projets coûteux, et augmente leur capital disponible immédiatement. Autre avantage pour ces compagnies : leurs dépenses s’effectuent en roubles, tandis que les gains sur leurs exportations sont en dollars. La récente baisse du rouble amortit l’impact de la chute du prix du pétrole sur leurs finances.

La situation ne bénéficie pourtant pas à tous les acteurs du pays. Elena Anankina, analyste chez Standard and Poor’s (l’une des trois plus grandes sociétés mondiales de notation financière) explique que l’État russe est en effet la principale victime de la baisse des cours de l’or noir. En effet, 80% des revenus d’exportation de pétrole générés au-delà de 25 dollars le baril sont convertis en impôts ; si la Russie n’exporte plus de pétrole, c’est donc le budget de l’État qui en pâtit en première ligne. Une situation qui pourrait avoir de graves impacts sur le long terme.

Fioul moins cher : un phénomène temporaire ?

La baisse des cours du pétrole sur le marché international engendre des conséquences pour les sociétés pétrolières, mais aussi pour les consommateurs. En effet, la chute du prix du pétrole entraîne logiquement la production d’un fioul moins cher, et la baisse du prix de l’essence et de tous les produits pétroliers. Cette baisse n’est que temporaire. Les sanctions qui pèsent sur la Russie menacent d’ores et déjà des projets destinés à pérenniser la production de pétrole et son exportation, qui génère 50% des recettes du pays.

Moscou pourrait faire le choix de s’allier avec Pékin ; cependant, la Chine, méfiante vis-à-vis de la Russie, ne se montrera pas aussi généreuse que l’Occident. Si les sanctions ne sont pas levées, les entreprises russes seront contraintes de sacrifier 5 à 7% de leur budget pour développer leurs propres technologies, contre 2 à 3% actuellement. Un chiffre qui ne suffit pas à assurer un avenir pérenne et qui devrait pousser la Russie à agir pour faire remonter les cours du pétrole et sonner le glas du fioul moins cher, par effet de ricochet.

 

Pour aller plus loin :