Le détecteur de fumée, obligatoire dans les maisons dès le 8 mars 2015

Le détecteur de fumée pour optimiser la sécurité des foyers 

Les incendies domestiques ont été responsables de 280 décès en 2012. Pour sécuriser au maximum le logement des particuliers, la loi Alur prévoit l’installation obligatoire d’un détecteur de fumée au minimum par foyer.

Les Détecteurs autonomes avertisseurs de fumée (DAAF) d’un diamètre de 10 cm en moyenne, permettent comme leur nom l’indique, de détecter les fumées et avertissent les habitants à l’aide d’un puissant signal sonore.

Coût et installation du détecteur

C’est au propriétaire que revient l’obligation d’acheter et d’installer le détecteur avant le mois de mars 2015, qu’il soit occupant ou bailleur du logement. Néanmoins, c’est à l’occupant du lieu, que ce soit le propriétaire lui-même ou un locataire, de veiller au bon fonctionnement du détecteur pendant toute la période où il occupe le logement.

Le détecteur de fumée de votre maison ou de votre appartement doit être conforme à la norme CE et être certifié à celle européenne EN 14604 : 2005. Le marquage NF, qui n’est pas obligatoire, apporte néanmoins un gage de qualité supplémentaire. Vendu en moyenne 20€, le détecteur de fumée devra être changé tous les dix ans environ. Son fonctionnement doit cependant être contrôlé de manière régulière.

Quel que soit l’emplacement choisi pour positionner le détecteur de fumée dans votre maison, celui-ci doit être placé le plus haut possible, sur un plafond par exemple, dans un lieu de passage et plutôt central comme l’entrée d’un couloir ou le salon. Il est en revanche déconseillé de le placer dans la cuisine, la salle de bain, la pièce où se trouve votre chaudière ou toute autre source de vapeur, au risque de faire sonner le détecteur sans raison.

Détecteur de fumée obligatoire et assurance logement

Une fois le détecteur de fumée installé, le propriétaire doit envoyer à son assurance habitation un courrier attestant que son logement est équipé d’un système conforme aux normes en vigueur. En fonction de votre contrat et de votre assureur, votre cotisation pourra être revue à la baisse. Réciproquement, en cas de défaut d’installation, une majoration pourra être calculée, mais il ne pourra pas refuser de vous assurer.