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Baisse du prix du pétrole à New York : la faute à la Chine ?

Actualités du fioul

Publié le 28/10/2015 à 00h00 mis à jour le 19/02/2021 à 16h39

Le prix du pétrole a accusé une nouvelle baisse le 19 octobre 2015 à New-York. À combien s’élève t-elle et quelles en sont les causes ? 

Baisse du prix du pétrole à New York

Le marché new-yorkais inquiet

Lundi 19 octobre à la mi-journée, le prix du pétrole « light sweet crude » (WTI) affichait une baisse de 0,94 cents sur le marché Nymex (New York Mercantile Exchange).

Cette baisse du prix du pétrole ramenait ainsi le prix du baril à environ 46,32 dollars. Une diminution qui n’est pas véritablement de bon augure lorsque l’on sait que le marché de l’or noir est touché par une crise prolongée depuis juin 2014.

L’essoufflement de la croissance chinoise, cause de la baisse du prix du pétrole ?

Cette baisse du prix du pétrole à New York semblerait être en partie due à la publication des derniers chiffres de la croissance et de la production en Chine. La croissance du PIB chinois sur le 3ème trimestre s’élevait en effet à 6,9%. Ce chiffre qui pourrait faire saliver certains pays occidentaux constitue pourtant la pire performance de la Chine depuis l’année 2009.
On notera également que la baisse de la demande en Chine de 1,8 % sur un an et le fort ralentissement de la production industrielle en septembre ne rassurent pas non plus les acteurs du marché.

La baisse de la croissance de la Chine est un signal relativement important lorsque l’on sait que le pays est l’une des premières puissances mondiales et l’un des principaux consommateurs de pétrole au monde. À cela s’ajoute d’autres éléments, comme le fait que le pays a subi une crise boursière et une dévaluation du yuan il y a peu.

Cette crainte de la baisse de la demande de pétrole de la Chine est exacerbée par une autre peur, celle de la potentielle augmentation des stocks de pétrole brut aux États-Unis. Des importations conséquentes auraient en effet été réalisées la semaine précédente et la production américaine demeure relativement importante, compte tenu de la baisse du nombre de puits en activité. La société de services pétroliers Baker Hughes indiquait il y a peu que le nombre de puits en activité avait baissé de 63 % en une année.

 

Pour aller plus loin :