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Le prix du baril de pétrole dépasse la barre symbolique des 50 dollars

Évolutions et tendances des prix moyens du fioul

Publié le 19/10/2016 à 00h00

Le prix de l’or noir connaît une forte augmentation depuis la récente décision de l’OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole), le 28 septembre 2016, de réduire sa production pétrolière. Toutefois, cette tendance à la hausse ne devrait pas durer selon plusieurs experts.

Baril de pétrole

Accord historique de l’OPEP : le prix du baril de pétrole repart à la hausse

C’est l’événement majeur en ce mois d’octobre 2016 : le prix du baril de pétrole est repassé au-dessus de la barre symbolique des 50 $, et cela depuis près d’une semaine. Cela n’était plus arrivé depuis la chute du nombre de forages aux États-Unis en juillet 2015.

Cette hausse du prix du pétrole n’est pas une surprise. C’est même une conséquence attendue suite à l’accord historique conclu à Alger, le 28 septembre dernier, entre les différents membres de l’organisation des pays exportateurs de pétrole*. Pour la première fois depuis huit ans (et la crise financière de 2008), le cartel a en effet décidé de réduire sa production d’environ 700 000 barils par jour afin de booster les prix du baril de pétrole. Une action forte pour le marché puisque l’organisation possède 40 % du brut produit dans le monde.

La conséquence de cette décision pour les consommateurs ? Les prix remontent légèrement à la pompe. Nul besoin néanmoins de s’alarmer et de s’attendre à une explosion du prix des carburants, similaire à celle de 2012 (prix record du litre de gazole à 1,40 € en moyenne). Les experts annoncent en effet une inversion des prix du pétrole dans les semaines à venir. De la même manière, les prix du fioul ne cessent d’augmenter. C’est le moment de commander avant que les prix ne soient trop élevés !

Le cours du pétrole devrait rapidement baisser

Selon plusieurs experts, l’augmentation du prix du baril de pétrole ne devrait pas perdurer. Parmi eux, Jasper Lawler de CMC Markets qui déclarait récemment : « Limiter la production quotidienne, c’est très bien, mais reste à savoir comment cette division sera répartie parmi les pays producteurs. » Une question intéressante à laquelle il est difficile de répondre tant que les niveaux de production applicables à chaque pays ne seront pas fixés. Un premier élément de réponse sera donné fin novembre lors du sommet de l’OPEP à Vienne (Autriche).

 

Le saviez-vous ?

Selon certains analystes du ministère américain de l’Énergie, le prix du baril de pétrole pourrait dépasser la barre des 250 $ d’ici 2040.

 

*Les 14 pays membres qui composent l’OPEP sont l'Algérie, l'Angola, l'Arabie saoudite, l'Équateur, le Gabon, l'Indonésie, l'Iran, l'Irak, le Koweït, la Libye, le Nigéria, le Qatar, les Émirats arabes unis et le Venezuela.

 

Pour aller plus loin :