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Économie saoudienne : vers la fin du tout pétrole

Actualités du fioul

Publié le 02/05/2016 à 00h00 mis à jour le 26/01/2024 à 15h23

L’Arabie saoudite, à travers les dernières déclarations du prince héritier Mohammed Ben Salmane, a fait part de sa volonté de faire évoluer le pays vers une économie dont les revenus ne proviendraient plus uniquement de l’industrie pétrolière. Que contient ce plan économique ?

Économie saoudienne

Quelles sont les mesures annoncées ?

À travers son plan de transformation national, « Vision saoudienne à l’horizon 2030 », l’Arabie saoudite montre sa détermination à réduire sa dépendance au pétrole, qui représente encore 90 % de ses revenus à l’heure actuelle. Une nécessité au moment où le prix du pétrole affiche un niveau très bas depuis plus de 2 ans, impactant négativement l’économie saoudienne mais aussi bien d’autres pays tirant majoritairement leurs revenus de l’or noir comme la Russie ou le Venezuela.

En pratique, le virage à 360° de l’Arabie saoudite se traduit par :

  • La mise sur le marché d’un peu moins de 5 % de Saudi Aramco, groupe pétrolier public. Le groupe sera coté à la fois sur le territoire saoudien et à l’étranger. À noter que d’autres filiales pourraient suivre le même chemin ;
  • La création d’un fonds souverain de 2 000 milliards de dollars. Ce dernier deviendrait le fonds le plus important au monde, détrônant au passage le fonds souverain norvégien estimé à 866 milliards de dollars. Les actifs devraient provenir de la vente d’une partie des actifs de Saudi Aramco ;
  • La mise en place de diverses taxes.

L’avenir de l’Arabie Saoudite passerait donc par des investissements et non plus uniquement par les revenus issus de l’industrie du pétrole.

Pourquoi l’évolution de l’économie saoudienne était-elle indispensable ?

Le revirement de l’Arabie saoudite s’avère indispensable au vu des conséquences néfastes provoquées par la chute du prix du pétrole sur les revenus.

La croissance prévisionnelle pour 2016 se chiffre par exemple à 1,2 % alors qu’elle s’élevait à 3,5 % en 2015. Autre problématique, celle des dépenses qui devraient se chiffrer à 224 milliards de dollars alors que les revenus ne devraient atteindre que 137 milliards. Un déficit en baisse par rapport à celui de l’année 2015 qui s’élevait à 95 milliards, mais toujours important. Le pays va donc à nouveau recourir à un emprunt pour limiter les effets de ce problème de trésorerie.

Sans son projet de diversification des revenus, l’Arabie saoudite courrait par ailleurs potentiellement à la faillite en raison de ses prélèvements répétés dans sa réserve.

 

Le saviez-vous ? Avant l’annonce de son plan, l’Arabie saoudite avait déjà commencé à prendre des mesures significatives, telles que la diminution des subventions accordées sur les tarifs publics de l’électricité, ou encore celui de l’essence. Une décision qui n’avait pas été sans soulever des protestations au sein du pays.

 

 

Pour aller plus loin :